Storia arcana ed aneddotica d'Italia di Fabio Mutinelli
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(Joneliiudo poi la sopra citala signora Gay, elio Maria Mancini mori: « laissant su mondo le grand exemple d une nature supérieure dégradée par une passion, liumiliée par Ics torlures flétrissantcs d'un ahnndon piévu, inévitable, enlin, par tous les mallieurs ailacliés a I' amour d' un roi.
l\u(a E a pag. 145.
« En voici quelques-itns que 31 E. de Labord a reeueilhs, en-Ire mille, dans les Mémoires rontennporains » Gourville, en une de-ini-heure, aliégea de 55,000 livres la bourse de Fouquet. M. de Cré-(,ui perd 100,000 éc.us en une soirée, et ne paye que la moitié de la somme (1). Le tnaréchal d'Esliées, qui était fort emporté aujeu, per-dit un soir, ehez lui, 100,000 livres; il fit éteindre une chandelle, et cria fort contre les dissipalions de son sommelier (2). Monsicur perdit 100,000 écus eontre Dangeau et Langlée; il vendit, pour s'acqnitter, sa vaisselle d'or, son balustre d'argent et ses pierreries (8). Enlin le roi gagna, étant au lit, en une courte soirée, 2,700 pistoles (4); et nous savons qu'en 1660 un abbé de Gordes, qui n'a pas d autre célé-brité que ce malheur, perdit avec lui 150,000 livres.
Il est fort question de piperies dans toutes ces anecdotes de jeu, couime on peut le voìr surtout en maint passage de Tallemant (Ics Héaux :
« Beaulieu Picart pipoit aussi bien qu'homme de France. Son a$né avoit un maitre à piper, et tous les grands joueurs s'en cscriment lls disent que c'est pour s'empéclier d'ètre trompés (5) »
« Souscarrière, le marquis de Montbrun, étoit pipeur Mongeor-
(1) Itisi, de Tullemo.nl des Mmif t. 1, p. 161
(2)//«'c/., I il, p 65.
(3) Suppl. de Bvssy, part. Il, p- 18.
(4) I.oret. lo mars 1655.
(«ì Tallemant, t. VI. p 19d.
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